Darpan nous présente sur son blog quelques définitions utiles pour mieux discerner les forces qui œuvrent dans notre vie intérieure, dans le but de faciliter la compréhension des termes qu'il emploie fréquemment.
"La masse émotionnelle est un agglomérat des peines et des frustrations accumulées en nous depuis la naissance. Bien que de nature psychique, elle n’est pas intangible et nous pouvons en percevoir les effets et les manifestations au travers d’émotions douloureuses, de dépressions, du doute et du déni de soi et des douleurs physiques.
Les manques d’amour, les brutalités de l’école, un divorce, un abandon et une trahison, la perte d’un être cher, un cœur brisé, des expériences sexuelles malheureuses ainsi que bien d’autres événements ont meurtri notre corps énergétique et déposé en nous des résidus de douleur.
Ces derniers se sont progressivement rassemblés en couches de peine, créant une masse émotionnelle dont l’essentiel reste constamment caché dans le subconscient.
Lorsque nous cessons de lutter contre ce qui vit en nous ou de nous vouloir autrement, ce contenu peut naturellement remonter à la surface et offrir une seconde chance de venir à bout des poisons qui perturbent notre organisme. Nous pouvons alors faire le deuil d’un passé inachevé en confrontant ce que nous avons remisé derrière notre carapace.
« Nous avons oublié que nous sommes nés avec l’amour comme sensation de nous-mêmes. Cet oubli est douloureux. Il se rappelle parfois à nous sous la forme d’une nostalgie inexplicable ou de la souffrance de nous sentir coupés de l’essentiel. Pour tenter de rattacher ce sentiment à quelque chose d’identifiable, nous l’associons souvent à nos bien-aimés disparus, au « bon vieux temps », à l’amour perdu ou qui nous fait défaut : autant de tentatives maladroites pour donner un sens à notre douleur et à l’inexplicable sensation d’avoir perdu quelque chose de vital.
En réalité, nous nous languissons de notre vraie nature, de l’amour et de l’innocence qui étaient nôtres avant que l’ignorance de nos parents, celle de la société, puis la nôtre, nous happent vers des réalités d’ordre utilitaires.
Privés de la reconnaissance dont nous avions besoin et happés par les sollicitations de l’entourage, nous avons rapidement dirigé notre attention vers l’extérieur, substituant la stimulation sensorielle au nectar que nous percevions comme notre propre présence.
Peu à peu, nous nous sommes « coulés » dans un moule familial, social, culturel et religieux, oubliant notre réalité fondamentale et créant un personnage auquel nous nous sommes attachés et identifiés comme s’il était nous-mêmes. Mais la douleur de cet oubli et de cette séparation n’est pas la seule cause de notre malheur et de notre incapacité à trouver notre plénitude.
Il en est une autre, tout aussi importante, qui a contribué à nous couper presque totalement de l’être vibrant de vie et d’amour que nous n’avons jamais cessé d’être.
Dès notre plus tendre enfance, et même avant, en tant que fœtus, nous avons été pénétrés et contaminés par les malheurs de notre mère, puis plus tard par ceux de notre père, de nos proches, de nos amis et de nos enseignants, et enfin par ceux que nous avons accumulés au fil des expériences douloureuses qui ont ponctué notre vie. Toutes les souffrances que nous n’avons pas pu reconnaître, accepter et assumer n’ont pas simplement disparu avec le temps : elles se sont progressivement rassemblées en une masse compacte, vivante et intelligente qui vit et fermente en nous à notre insu."
Source: http://www.aventure-interieure.ch/?page_id=92
Darpan (prononcez Darpane) est indépendant de toute lignée, tradition ou religion. À l’image des anciens maîtres soufis, il exerce un travail ordinaire mais enseigne et transmet, dans l’arrière-boutique, l’art de l’introspection, accompagnant tout aspirant sincère dans l’exploration de son potentiel d’éveil. Darpan aborde la vie spirituelle sous un angle logique, pratique et sans folklore, proposant des savoir-faire utiles pour se défaire du malheur qui vit en nous afin de permettre, à la Vie que nous sommes, toujours bonne et belle, d’être réalisée dans notre expérience directe.
« Comme vous, je me lève le matin pour aller gagner ma vie. Comme vous, je peste parfois lorsque je me retrouve bloqué dans les embouteillages ou lorsqu’il faut remplir ma déclaration d’impôts ! Pourtant, au cœur même des tourbillons du monde, je suis revenu à ma vraie nature, à la présence simple, innocente, aimante et joyeuse que je n’ai jamais cessé d’être. Cette réalisation, irréversible, n’a rien changé dans ma vie quotidienne mais elle a effacé à jamais la personne que je pensais être. Ma relation à moi, aux autres et au monde s’en est trouvée profondément bouleversée.
Je n’ai pas de pouvoirs particuliers, je ne suis pas un modèle de perfection, de santé ou de moralité. Je ne suis pas un saint ni un gourou mais un petit « trou du cul » d’homme, dépouillé de l’illusion et des machinations de la personne, mis à genou devant la vaste et profonde splendeur de l’être, là où le personnel se fond dans l’impersonnel » .
Source: http://www.aventure-interieure.ch/
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