Par Le Passeur.
La lecture de cet article il y a deux mois a été pour moi une révélation, et surtout le déclencheur d'une mini-révolution dans mon jardin familial. Les principes proposés ci-après rejoignent mes convictions profondes en matière de respect des équilibres de la nature. Je me suis donc lancé en réalisant une culture sur butte. J'ai photographié les différentes étapes de sa réalisation et vous tiendrai informé des résultats tout au long de la saison des jardins.
L'article reproduit ici étant trop long pour être supporté par l'outil d'édition, j'ai donc pris la liberté de le reproduire en deux parties, plus pratique et plus aisée pour la lecture.
"En ces temps de retour aux choses essentielles, il me semble utile d’apprendre à cultiver un potager naturel sur les bases conjointes de la Permaculture et de la Biodynamie. Voici donc, avec la collaboration précieuse de l’ingénieur d’agriculture Georges Donskoff, un mode d’emploi destiné à produire 30% de plus qu’un potager classique, dans le respect de la Nature et le lien entre la matière et le subtil, tout en se passant… d’arroser.
Ces indications peuvent s’appliquer dans un petit jardinet avec la réalisation d’un simple tumulus de culture, un beau potager qui accueillera des rangs sur buttes, une ferme ou un champ qui permettront des cultures plus étendues. Par la suite, d’autres articles viendront, plus orientés sur l’alchimie des préparations biodynamiques d’un certain Rudolph Steiner.
Mais tout d’abord un petit rappel qui permet d’éclaircir le contexte. L’agriculture chimique est apparue au XIX° siècle avec les travaux de l’Allemand Justus Von Liebig et du Français Jean-Baptiste Boussingault, qui ont servi de fondation au XX° siècle à l’industrie chimique développée à grande échelle par les Américains lorsque l’argent est devenu l’intérêt principal. C’est ainsi que ce qu’on a appelé la Révolution Verte, qui n’est autre qu’une vaste entreprise de prédation alimentaire et politique, a essaimé à travers le monde après la seconde guerre mondiale, parallèlement à l’essor des grands groupes agroalimentaires détenus à présent par les mêmes individus que les grands groupes pétroliers, bancaires, médiatiques, pharmaceutiques et de l’armement.
Leurs techniques agressives reposent sur les engrais azotés tirés du pétrole, dont l’utilisation intensive avec celle des pesticides, est directement responsable de l’appauvrissement et de la destruction des sols. On devine aisément les intérêts convergents qui ont présidé à cette mainmise sur le patrimoine des espèces vivantes.
Depuis l’époque avant-guerre de la polyculture liée à l’élevage, les sols ont été ainsi pillés de… 80% de leurs matières organiques ! Selon G.Donskoff, il ne demeure aujourd’hui que 1% de matière organique dont les sols étaient encore nourris avant la seconde guerre mondiale, moins encore dans les vignes et parfois même plus rien du tout lorsqu’on observe des terres de couleur blanchâtre, quasiment réduites à leur seul état minéral, où seule la prêle parvient encore à survivre.
Même très tardive, il fallait une réaction à ce désastre écologique et sanitaire, qui puisse donner l’élan d’une revitalisation des terres épuisées. Elle est venue d’un certain Rudolph Steiner, connu comme le père de l’anthroposophie au début du XX° siècle, qui à la fin de sa vie a délivré un enseignement en huit conférences qui a posé les « fondements spirituels pour un renouveau de l’agriculture ». Ce sont là les fondations de l’Agriculture Biologique.
Pour Steiner, il s’agissait se recombiner l’animal et le végétal pour revivifier les sols par des procédés alchimiques concrétisés dans des préparations fermentaires et des méthodes pérennes, à l’opposé de celles des industries agissant tels les essaims de criquets pèlerins qui dévastent les champs.
Combinées à des méthodes millénaires, comme la culture en buttes, l’alchimie des recettes biodynamiques de Steiner trouve harmonieusement sa place dans ce que l’on nomme aujourd’hui la Permaculture.
Dans cette approche de la terre, l’arbre est au centre de tout, apportant la stabilité à l’écosystème recherché. C’est pourquoi les permacultures accueillent au moins 30% d’arbres, de haies et de futées qui « organisent » les échanges organiques et énergétiques des oiseaux, des vers, des rongeurs, de l’humus, des réseaux racinaires, colloïdaux, mycorhiziens et unicellulaires, ainsi que du réseau électromagnétique dont le vecteur est l’eau, indispensable à l’échange et au transport des informations subtiles de l’écosystème. On retrouve ainsi dans le sol un réseau communiquant et échangeant qui est de même nature que celui observé au sein de nos corps ou dans le macrocosme dont nous ne voyons qu’une petite part étoilée lorsque nous levons les yeux au ciel. La Nature est Une et nous sommes Un en son sein.
Dans cette approche de la terre, l’arbre est au centre de tout, apportant la stabilité à l’écosystème recherché. C’est pourquoi les permacultures accueillent au moins 30% d’arbres, de haies et de futées qui « organisent » les échanges organiques et énergétiques des oiseaux, des vers, des rongeurs, de l’humus, des réseaux racinaires, colloïdaux, mycorhiziens et unicellulaires, ainsi que du réseau électromagnétique dont le vecteur est l’eau, indispensable à l’échange et au transport des informations subtiles de l’écosystème. On retrouve ainsi dans le sol un réseau communiquant et échangeant qui est de même nature que celui observé au sein de nos corps ou dans le macrocosme dont nous ne voyons qu’une petite part étoilée lorsque nous levons les yeux au ciel. La Nature est Une et nous sommes Un en son sein."
A suivre: ICI
Fraternellement,
© Le Passeur – 28 Janvier 2012 – http://www.urantia-gaia.info > Cet article est autorisé à la copie à la seule condition de ne pas l’associer à une démarche commerciale, de respecter l’intégralité du texte et de citer la source.
Commenter cet article